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Une série d’articles pour vous guider lors de vos entretiens

Les entretiens ont une influence considérable sur l’obtention du poste que vous convoitez. Même si votre dossier de candidature reflète l’expérience de toute une vie, quelques heures d’interaction avec une équipe de recrutement finissent souvent par être le facteur déterminant de votre embauche. Il est donc crucial que vous puissiez vous démarquer.

Pour ce faire, il est utile d’être conscient·e de ce que les recruteurs et les responsables du recrutement tentent d’accomplir lors de l’entretien et de se préparer en conséquence. 

Je vais vous faire part des questions auxquelles ils souhaitent que vous répondiez régulièrement et vous donner des conseils sur la manière d’y répondre.

« Qu’est-ce que c’est que de travailler avec vous ? »

Votre CV ou votre lettre de motivation ne permettent pas aux gens de savoir ce que ce sera de travailler avec vous. L’idée est de démontrer à votre employeur potentiel que vous serez un·e collègue précieux·euse et quelqu’un avec qui il aimera interagir. 

Cela signifie que la réussite de l’entretien repose en grande partie sur des aspects sociaux et humains. Certes, vous devez maîtriser votre domaine de compétences, mais vous devez aussi aider les gens à vous imaginer comme un membre de l’équipe.

L’une des erreurs que commettent souvent les demandeurs d’emploi est de considérer les entretiens comme des examens – des examens qu’ils et elles espèrent réussir ou, du moins, ne pas rater. 

Le problème de cette croyance est qu’elle suppose que celui qui mène l’entretien procède à une évaluation et cherche une réponse correcte. 

Or, ceci peut conduire les gens à adopter inconsciemment une attitude trop défensive ou à faire trop d’efforts pour répondre à ce qu’ils et elles pensent que leurs interlocuteurs veulent entendre.

Engagez un dialogue

Si vous considérez plutôt vos interlocuteurs comme des personnes cherchant à trouver des collègues potentiels et, la conversation comme une occasion pour chacun·e d’apprendre à se connaître, alors la relation change. 

Avec cette posture, vous et le·la responsable du recrutement, partagez le même objectif, et votre réunion devient un effort commun pour répondre à la question : Voulons-nous travailler ensemble ? Vous pourrez ainsi illustrer votre expertise en discutant, mais également démontrer votre capacité à établir une relation.

Un autre avantage de cette approche est qu’elle encourage une plus grande synchronisation entre votre cerveau et celui de votre interlocuteur. C’est ce qui se produit dans la plupart des conversations.

Les gens parlent vite pour transmettre des informations en temps voulu, et votre cerveau, pour mieux comprendre ce qu’ils vous disent, prédit les mots, la structure grammaticale et le ton de la voix qu’ils vont utiliser. Dans une conversation positive et engageante, vous reflétez ces éléments de langage à votre interlocuteur, et vice versa. 

Si vous traitez votre interlocuteur comme vous le feriez avec un collègue de confiance – en souriant, en vous penchant en avant, en parlant de manière amicale, avec énergie et enthousiasme, et en établissant un contact visuel – il ou elle devrait commencer à utiliser les mêmes mécanismes de langage que ceux qu’il·elle utilise déjà avec ses collègues sur le lieu de travail, et commencer à vous considérer comme quelqu’un qui a sa place dans l’organisation également.

Je vous laisse le soin d’essayer et de me faire part de vos commentaires.

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